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  • : Imagin-air
  • : Le blog d'un passionné d'aviation : récits de sa formation et de ses vols.
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Jeunes Ailes

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 23:35
La carte AFPM de la Tovière.


Comme toute plateforme non controlée, il faut d'abord effectuer une reconnaissance avant d'y poser ses roues (ou ses skis !). La reconnaissance d'une altisurface est très particulière.



En général, on commence par s'annoncer 3 minutes avant d'arriver à la plateforme. Cela permet de donner ses intentions aux pilotes déjà présents (au sol ou en vol).



Pour la reconnaissance, on commence par se placer à 500ft au dessus du point le plus haut de l'altisurface. La configuration de l'avion est de 130 km/h avec un cran de volet (pour le Mousquetaire) pour ne pas aller trop vite et ne pas prendre trop de place dans le volume qui est déjà très réduit. En "orbitant" au dessus du haut de la piste on détemine plusieurs éléments :


  • on regarde si d'autres appareils sont dans le circuit,
  • on identifie les obstacles naturels et artificiels (cables électriques ou remontées mécaniques),
  • on repère la trajectoire du circuit d'intégration,
  • on estime le vent (grâce à la manche à air du terrain s'il en est équipé, ou par la dérive de l'avion le cas échéant),
  • on définit si le soleil peut nous géner durant une phase de l'intégration (décollage ou atterrissage),
  • on définit de manière grossière (pour commencer) l'état de surface de la piste (obstacles ?),
  • on observe le profil de la pente (pourcentage ? concave ? convexe ? dévers ?). Ces informations sont normalement déjà indiquées sur la carte AFPM (Association Française des Pilotes de Montagne) de l'altisurface,
  • on détermine le point de stationnement (s'il y a déjà d'autres avions stationnés sur la plateforme),
  • on détermine le point de toucher puis le point d'aboutissement,
  • on détermine un repère (naturel) pour connaître l'axe de décollage (puisqu'une fois posé en haut de la plateforme, on ne distingue plus l'axe de piste avant d'être engagé dans la pente).


Ensuite, on effectue un "passage bas" sur la piste, c'est à dire que l'on prend l'axe de piste, en descente vers l'altitude de 300 ft au dessus du point le plus haut de la piste. Cette phase permet de reconnaître de manière bien plus précise l'état de la piste et des conditions météo plus proches du sol (on lève ainsi les doutes éventuels...).



Une fois la piste reconnue par le passage bas, on commence l'étape "d'écartement" : on prend une trajectoire à 45° de la piste pour rejoindre la "vent arrière" (appelée étape d' "éloignement" en montagne). L'avion est normalement déjà configuré, mais rien n'empêche de faire une vérification.



Etape de base (en conservant l'altitude de la vent-arrière), finale (qui commence par un bout de palier puis, lorsque on rentre dans le plan de descente, assiette/puissance/volets), visée du point d'aboutissement, réduction (mais pas totale, 1700 RPM environ), toucher (en gardant des gaz) et roulage jusqu'en haut de la piste (en gérant le moteur).

Tignes est connue pour son glacier (sur lequel on skie même l'été). Voici les premières neiges de la station.


Les Arcs.


Le lac de Tignes et son barrage. A droite (second plan) le rocher de Bellevarde et notre altisurface.


Petite pose pour l'instructeur et l'élève.


L'altisurface de la Tovière (Val d'Isère).


Notre Mousquetaire et un Sinus face au rocher de Bellevarde.


La nav : on est obligé de contourner le parc National de la Vanoise (protégé).


Les tours de piste sur l'altisurface.


Une séance éprouvante mais enrichissante, je peux vous le dire...



Lien pour télécharger la vidéo en meilleure définition (186 Mo)


Aurélien

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 15:06

Je vous laisse deviner où a été prise la photo.  





Aurélien

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 20:40

Voici un petit film de ce vol magnifique, regroupant les parties 1 et 2 de mon récit. Les vidéos ont été capturées par l'appareil photo de mes passagers : la qualité n'est donc pas extraordinaire, mais on arrive quand même à en tirer quelque chose d'acceptable. Comme d'habitude, il s'agit ici une vidéo sans aucune prétention.



Vol au dessus du Mont-Blanc / Flight above the Mont-Blanc from Imagin-air on Vimeo.



Aurélien




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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 20:48

Comme le récit de la première partie de ce vol date un peu (désolé ), laissez-moi d'abord vous rafraichir la mémoire. Dans mon précédent article, je vous racontais qu'en ce mardi d'Août, j'embarquais 2 passagers avec moi dans mon Fox India Victor, le beau Jodel D140 Mousquetaire de l'aéroclub de Méribel : il y avait Pierre, mon jeune voisin apprenti pilote, et Jean, son oncle. Pour ce vol, Lucas (mon FI) avait décidé de me laisser me débrouiller tout seul pour juger de mes acquis après ces quelques jours intenses de formation : décollage de Méribel, nav entre les montagnes et atterrissage sur l'altiport de la station arlysoise. Cette première partie fut exécutée sans trop de difficulté. Le récit reprend donc maintenant.



La logique aurait voulu que nous rentrions en reprenant la même nav qui nous avait mené jusqu'ici. Mais Lucas, qui avait eu le temps de mûrir son plan machiavélique, en avait décidé tout autrement : "vous voulez allez voir le Mont-Blanc ?" nous demande-t'il en s'adressant tout particulièrement à mes passagers. Intérieurement, j'espérais fébrilement que mes paxs répondraient par l'affirmative, et c'est par un très enthousiaste et unanime "bien sûr" que notre sort va en être ainsi jeté : direction le Mont-Blanc, youpiiiiiiiii !



La Vallée Blanche !


La mer de Glace : contrairement à ce que laisse penser cette photo, nous allons bien remonter la Vallée Blanche mais, pour l'instant, nous faisons des ronds pour réussir à monter dans cet espace restreint.


La Vallée Blanche est seulement à quelques battements d'ailes de Megève. Je le savais déjà car j'étais déjà allé faire un vol Mont-Blanc quelques mois plus tôt en passant au dessus de la station. Nous mettons donc le cap vers Sallanches, St gervais puis Chamonix en nous servant bien évidemment du "grand blanc" pour nous guider.



Nous entrons alors dans la Vallée Blanche et la Mer de Glace "coule" très doucement en dessous de nos ailes. Malgré un été très chaud, les roches sont bien enneigées et, excepté quelques cailloux, tout est recouvert d'un manteau blanc fissuré et craquelé. Malgré la charge, l'India Victor arrive bien à monter, mais pas suffisamment pour passer le col du Géant qui nous fera ensuite basculer dans la vallée d'Aoste, en Italie. Alors, il va falloir faire des cercles pour gagner de l'altitude et profiter des mouvements ascendants de chaleur pour nous aider à monter à moindre frais.



Les Grandes Jorasses à Gauche.


Mont-Blanc du Tacul à droite


Nous allons passer le col du Géant !


En passant le col, à près de 4000m d'altitude, mes passagers sont aux anges, et moi plus encore : nous sommes sur le toi de l'Europe !!!! Quel vol inattendu ! Après ces quelques secondes d'extase, il fallait bien revenir sur Terre et penser quand même à rentrer à Méribel... Je mets donc mon India Victor en descente pépère, ce qui lui laisse le temps de respirer après tant d'efforts, pour notre plus grand bonheur. Lucas nous joua comme à son habitude le rôle de guide touristique, surtout qu'il était chez lui ici... pour quelques minutes seulement puisque nous voilà déjà à nouveau en Tarentaise et j'arrive déjà à entre-apercevoir Val d'Isère puis Méribel.



Lucas, il fallait entendre tes passagers en discuter le soir autour d'un bon repas pour te rendre compte à quel point tu leur as fait plaisir !

La très belle nav du jour : Méribel -> Megève -> Mont-Blanc -> Méribel. Nous avons perdu le signal GPS quelques instants, mais avec Lucas comme guide, impossible de se perdre !


Aurélien

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 19:54

En cette période hivernale pendant laquelle je vole peu, je vais continuer à alimenter mon blog en repartant sur une série d'articles retraçant mon stage montagne de cet été. Pour redémarrer doucement, voici simplement quelques avions que j'ai eu l'occasion de croiser sur le terrain :  



Un joli Jojo avec de belles chaussettes



Un Mouss' avec dérive triangulaire (rare).



Un Cessna 172 ?



Un Tecnam P2002.



Un autre joli Tecnam P2002.



Encore un Tecnam P2002...



Un Mouss' que j'ai l'habitude de voir à Bron.



Encore un Mouss'.



Un Cirrus.



Des.... comment ça s'appelle déjà ? Des ULMs (tout simplement) ?



Dyn'Aero MCR-01 (train tricyle).



Dyn'Aero MCR M (train classique). 



Un PA19.



Un Jodel D112 arrivant de Chambery.



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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 23:07

Ce mercredi là, je ne suis pas allé seul à l'aéroclub : j'étais accompagné de Jean et de Pierre, son neveux. Pierre est un jeune dijonnais, qui vient régulièrement passer ses vacances chez son oncle, qui est aussi mon voisin. J'ai donc naturellement fait connaissance avec lui alors que nous profitions tous les deux de la fraîcheur d'une soirée d'été en montagne.

Et vous savez quoi ? Pierre est apprenti-pilote : il est en train de passer son Brevet de Base à Dijon ! Si si ! Il me semblait alors tout à fait opportun de l'inviter à mon cours d'aviation du lendemain : si seulement il savait ce qui allait l'attendre...



Arrivée matinale (comme toujours) au club de toute la petite troupe, impatients de voir à quoi va rassembler ce petit vol savoyard du jour (une première pour Pierre et Jean). La veille, j'avais quand même prévenu Lucas que nous serions quatre dans le mouss' : "C'est pas problème !" me répondit-il avec son terrible accent. Mais ce matin, alors que je m'attendais à un cours comme les autres, Lucas m'avait imaginé pendant la nuit un plan machiavélique dont il mit immédiatement à exécution la première partie : "Bon, Aurélien, aujourd'hui, on va à Megève, mais tu te débrouilles tout seul, sans mon aide ...".



Pierre et votre serviteur en pleine discussion (aéro) devant le pompe.



Heu... ça devrait le faire : Megève on l'a déjà fait une fois, et ce n'est pas le plus difficile, ni du point de vue "nav" ni point de vue "atterro" sur cette piste presque plate. Il faut juste que je me rappelle toutes les bêtises faites quelques jours plus tôt, se rappeler en particulier ce fameux tour de piste qui gratouille la montagne et chatouille la cime des arbres (ben oui, l'aviation de montagne ça gratouille et ça chatouille , vous ne le saviez pas ?) ...



Le pilote et les passagers n'attendent plus que l'instructeur, qui aujourd'hui devrait peu travailler .



C'est la toute première fois que j'ai autant de passagers dans mon avion : de mémoire, je crois n'avoir jamais emmené plus de 1 seule personne avec moi (normal : je vole essentiellement sur des avions de 'faible' puissance, donc de faible capacité d'emport de passagers). Pourtant, les 180 ch du mousquetaire seront bien là pour nous arracher pleine charge de ces 400m de piste à plus de 1600m d'altitude.



"Fox India Victor, alignement-décollage"



On repasse verticale le potager (et la maison de Jean et Pierre).



Le Mont-Blanc, qu'il faut laisser sur notre droite.



Verticale Roselend.



La nav se déroulera sans encombre : sur le chemin, je ferai un petit crochet pour voir notre fameux petit village perché en haut de la montagne, puis une verticale le lac de Roselend (point tournant immanquable dans cette nav). Cette fois, j'entame ma descente sur Megève bien plus tôt, ce qui m'évite une série de 360 inutiles comme la dernière fois. Je m'annonce au point N, tour de piste exécuté au raz de la montagne et atterrissage sans problème. Pour être tout à fait honnête, je me suis fait surprendre par le poids de l'avion, ce dernier s'étant dramatiquement enfoncé lors de mon arrondi : j'ai ainsi touché bien avant le seuil, sur le "stopway" de la piste. C'est la seule faute "grave" que me reprochera Lucas.



Arrivée et intégration à Megève.



Roulage jusqu'en haut de la piste et demi-tour ; aujourd'hui nous ne prendrons pas le temps de nous arrêter boire un café, car la deuxième partie du plan machiavélique de Lucas va commençer ...



La nav globale.



Aurélien



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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 12:15

Dans cet article, je vous faisais part de mon impossibilité de photographier la maison familiale lyonnaise, simplement parce que celle-ci se situe pile-poil à la frontière de 2 zones contrôlées : difficile donc de passer à proximité sans que l'un des deux contrôleurs (voire les deux) ne s'inquiête ...


Ma frustration est aujourd'hui à moitié comblée puisque, lors d'une nav entre Val d'Isère et Méribel, j'ai pu photographier la maison familiale savoyarde : située dans un tout petit village perché en haut de la montagne, cela a été un jeu d'enfant de la trouver, entourée de son joli petit jardin et de son potager. 

Si le paradis existe, je suis certain que ce petit village doit lui ressembler ...
 



Mamie, mamie ! Je te vois dans le jardin !


Aurélien

 

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 22:56
VAC de Huez


Lorsque Lucas m'a demandé de préparer la nav pour l'Alpe d'Huez, ma réaction immédiate et spontanée a été de m'exclamer : "Déjà ?". J'avais en effet souvent vu des photos de l'altiport de l'Alpe d'Huez, sans y avoir jamais mis les pieds (ni par les airs, ni par les terres) et donc, pour moi, l'Alpe d'Huez me semblait faire partie des altiports classés "difficiles" : je ne m'imaginais donc pas y poser mes roues aussi tôt dans ma formation.



Nous décollons encore de bonne heure ce matin : pour ce 3e vol, je sais décoller tout seul de Méribel. Le temps de prendre un peu d'altitude, je mets le cap droit devant, vers Brides-les-bains. Puis cap dans la vallée des Belleville (Les Menuires, Val-Thorens) que je traverse perpendiculairement en faisant attention aux trafics denses dans le coin. J'ai suffisamment d'altitude pour passer la première grande muraille de roche sur mon chemin, celle qui me permettra de basculer dans la vallée de la Maurienne.



Lucas oublie alors quelques temps son rôle d'instructeur pour prendre la casquette de guide de haute montage : "tu vous là-bas à droite, c'est le col de la Madeleine" ou encore "et là-bas, devant à gauche, c'est le célèbre col du Télégraphe avec son fort"... Que de lieux mythiques connus 'de nom' grâce au Tour de France (cycliste) mais que j'étais incapable de localiser avant... C'est fou ce que je me suis amélioré en géographie depuis que je pilote !



Station de la Toussuire.


Nous nous engouffrons maintenant dans une vallée, formée à droite par la chaîne de Belledonne et à gauche par le massif des Grandes Rousses : normalement, nous devrions tomber sur un grand lac artificiel ... enfin "normalement". C'est vrai qu'à un moment, j'ai hésité à m'enfiler dans cette vallée, car "la bonne vallée" aurait tout à fait pu être celle d'à côté, celle de droite comme celle de gauche... Et puis finalement, je suis rassuré en voyant mon étendue d'eau, que ma carte nomme comme étant "le lac de Grand-Maison".



Le Saint Sorlin (au fond), durement affecté par la grosse sécheresse de l'été.


Comment voire l'histoire géologique de la roche.


Encore un joli barrage de montagne (je vous avais dit que j'aimais les barrages !) : Le barrage de Grand Maison.


Passé le lac, nous approchons le point N de l'Alpe d'Huez, alors il faut perdre toute cette altitude accumulée depuis Méribel. Point de salut, il faut faire des spirales entre deux pans de montagne. Et puis nous nous annonçons à Huez, nous faisons la reconnaissance puis effectuons vent-arrière (je dis "nous" car, comme d'habitude, je suis à la ramasse dans cet environnement qui ne m'est pas familier). Pendant le circuit, je demande quelles sont les consignes pour gérer l'arrondi sur une piste si pentue : en fait, pas de réduction sur cet altiport : on maintient le régime moteur utilisé en finale tout en arrondissant, jusqu'au toucher des roues. Au moment de l'impact, réduction totale, puis de nouveau des gaz pour gérer la montée de l'avion jusqu'en haut de la piste.



Arrivée à L'Alpe d'Huez.


De nouveau, je ferai 3 tours de pistes sur l'altiport, à chaque fois bien aidé par Lucas (normal, ce n'est que mon 3e vol...), et puis nous rentrerons. Sur le retour, alors que je m'annonce passer le col du "Saint Perron des Encombres", nous entendons un pilote lancer sur les ondes un "Amen". Au début, nous n'y faisons pas attention ; c'est seulement de retour à Méribel que Jérôme, le chef pilote du club, nous apprend revenir lui aussi à l'instant de vol, qu'il nous avait entendu sur les ondes et qu'il nous avait ainsi rétorqué ce "Amen" parce que le "Grand Perron des Encombres" n'avait rien de "Saint" !



Lucas aux commandes quelques instants sur le retour.


La nav (partielle due à une perte du signal GPS)


Lien pour télécharger la vidéo en meilleure définition (186 Mo)


Aurélien

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 22:44

Mode Pub gratuite [On] :



On fait du VTT... La station vue en montant vers la Tougnette.


... beaucoup de VTT dans des décors qu'on essaye de reconnaître : au fond à droite, le Mont Vallon (que je recommande vivement l'hiver) ; au fond à gauche, l'Aiguille du Fruit.


On prend le téléphérique de la station voisine.


On peut faire du parapente.


On motive les Tarines à faire du bon lait, qui lui même deviendra du bon Beaufort... Miam miam.


On peut faire du "Segway" tout terrain.


On visite le patrimoine de la station.


Ici le four à pain des "Anciens", régulièrement remis en route.


On prend les ambitants de la station en photo.


On peut jouer au Golf.


On a des excuses toutes prêtes : "je peux pas, j'ai piscine !"


En manque de glisse l'été, on peut aller à la patinoire (retrouver quelques copains pour faire un peu de Hockey par exemple).


Mais aussi : acrobranche, randonnées, via-ferrata, cheval, tennis, escalade, ski sur herbe, quad, skate, tir à l'arc, moto, rafting, canoë-kayak, pêche, ...

Mode Pub gratuite [Off]



Ben quoi ? Parler de ce qu'on fait quand on ne vole pas, c'est bien (anti) aéro, non ?



Aurélien

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 22:29


La nav.


Pour ce deuxième vol, Lucas m'avait demandé de préparer la nav pour Megève. Préparer une nav en montagne, comment fait-on ? C'est au moment où j'ai commencé à étudier chez moi le trajet que cette question m'a sauté à l'esprit. Comme en plaine, au plus direct ? Oui, mais est-ce que l'avion réussira à prendre de l'altitude suffisamment vite pour passer les sommets ? Ou bien alors en zigzaguant dans les vallées entre points de reports faciles (villages, lacs, etc...) ? J'ai d'abord pensé à la seconde façon de faire, et c'est dans cette optique que j'ai préparé ma nav.



Depuis Méribel, Megève se trouve sur la gauche du Mt-Blanc.


La nav vue depuis Méribel.


Nous décollons encore de bonne heure pour ce deuxième jour de vol, toujours avec le F-PNIV (qui restera notre avion du début à la fin de ce stage). Lucas me demande de mettre le cap au plus direct, c'est à dire plein Nord. Déjà, j'annonce que nous n'arriverons pas à passer la première barre de relief. "Mais si, mais si" me répond Luca avec son accent inimitable. Et c'est vrai que nos allons facilement rejoindre les 8500ft : le Mouss' monte bien et son vario affiche un gentil +500ft/min même à haute altitude.



Déjà 20 min que nous sommes partis (avec un trajet au plus direct sur Megève) et déjà Lucas me demande où je suis. Comme nous venons tout juste de passer le barrage de Roselend et après un rapide coup d'oeil à ma carte IGN aéro habituelle (Lucas me demandera d'acheter une carte routière, bien plus pratique en montagne), j'en déduis qu'il nous reste encore quelques minutes avant d'arriver sur l'altiport. En fait non, il est juste à notre droite. Nous sommes encore à 8000ft, le circuit de piste commence à 5600ft, alors nous entamons une série de spirales pour perdre l'altitude et je m'annonce au point Novembre de Megève.



Le circuit de piste est très biscornu et il ne s'improvise pas. Pour cette première fois à Megève, je me suis donc conformé aux instructions que j'executais tel un pantin. Si Lucas a choisi cette destination comme première nav, c'est que l'Altiport de Megève n'est pas le plus dur pour atterrir : on a presque l'impression que la piste est plate, même si elle monte un peu (pente à 7% en moyenne avec une pointe à 9% quand même !). Pour cet altiport, l'arrondi se gérera donc avec un filet de gaz seulement : finalement, Megève, ça a l'air d'être un peu plus facile que Méribel. En fait, ce qui est le plus dur à Megève, c'est surtout le tour de piste, qui effleure les sapins (l'altitude doit être tenue aux petits oignons) et la paroi montagneuse qu'il faut bien raser pour avoir la place de faire une base (et donc bien avoir en tête la relation vitesse/rayon de virage).



Circuit publié pour Megève.


Arrivée et intégration sur Megève.


Lien pour télécharger la vidéo en meilleure définition (162 Mo)


Nous avons fait 3 tours de piste au total. J'essayais à chaque fois de m'améliorer, mais je restais constammant  submergé par les évènements : ici, la moindre action a une importance bien plus grande qu'en plaine, car l'erreur n'est pas permise : regarder dedans, regarder dehors, tenir l'altitude, regarder dehors, vitesse, regarder dehors, trajectoire, regarder dehors, radio, regarder dehors, préparer la machine, regarder dehors...  Comme dirait un certain pilote bloggeur, j'avais le "CPU à 200%" ...

La piste de Megève, qui ne semble "pas trop difficile".


Après le 3e atterrissage, nous parkerons l'avion et irons prendre un café au bar/restaurant de la plateforme. Avant de repartir, Luca essaiera de trouver un certain Jacques, instructeur à Megève, qui l'avait, ici même, formé à la montagne il y a quelques années. Qui sait...peut-être que, dans quelques temps, ce sera moi qui viendra à Méribel avec mon élève pour voir Lucas ? Je rêve... Nous rentrerons tranquillement à Méribel.



Le Fox India Victor avec ses petits frères de Megève.


Départ de Megève : la piste en bas à droite.


(L'immense) Barrage de Roselend : il faut le traverser à pied pour se rendre compte de sa taille.
Photo prise sur le retour.


Le lac de Roselend. Bien pratique pour s'en servir de "point tournant".


Aurélien

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